Toutes les critiques de For Those in Peril

Les critiques de Première

  1. Première
    par Eric Vernay

    Tempête sous le crâne d’un adolescent écossais. For Those in Peril ausculte ce sentiment extrême qu’est la culpabilité du survivant. Pixels qui semblent tout droit sortis d’un smartphone, noir et blanc charbonneux et images de journaux télévisés composent l’ ADN hétéroclite de ce premier long métrage. Un film instable, cru et écorché vif comme un teen movie de Larry Clark. Alors que le héros acnéique, pris en grippe par les habitants de son village de pêcheurs, tente de combler l’absence de son frère en dérivant dangereusement vers les abîmes de la folie, la caméra de Paul Wright, empathique, regarde le ciel. Comme si la rédemption pouvait venir des rayons du soleil qui transpercent l’écran. Scandé par une voix off « malickienne », ce conte en forme de poème fiévreux propose une belle et éprouvante expérience immersive. Un trip expiatoire hanté par Moby Dick qui sidère jusqu’à l’ultime vision.

Les critiques de la Presse

  1. Positif
    par Ariane Allard

    Où se niche la vérité dans ce dédale perturbé (un rien ostentatoire) et perturbant ? Telle est la belle question posée par cette première oeuvre insensible.

  2. Ecran Large
    par Melissa Blanco

    Un conte urbain apocalyptique, à mi-chemin entre Take Shelter et Kill List.

  3. CinémaTeaser
    par Perrine Quennesson

    Paul Wright mélange judicieusement des images d'archives, de reportage et amateurs, aux prises de vue plus classiques d'où s'échappe un sombre parfum de deuil et de rédemption. (...) Mais si le film parvient autant à atteindre le spectateur, c'est surtout grâce à la présence spectrale et au jeu intense du jeune acteur anglais à suivre, Georges Mackay.

  4. Culture box by france Tv
    par Pierre-Yves Grenu

    Servi par une photo magnifique, qui ne trahit pas l’ambiance et les couleurs de cette Ecosse laborieuse et sévère, « For those in peril » est un film original, poignant et intime qui s’offre le luxe d’une fin hallucinante, dont on ne dira forcément rien, mais qui nous laisse groggy tandis que défile le générique.

  5. Les Fiches du cinéma
    par Marguerite Debiesse

    Paul Wright signe un premier long métrage original, au récit polymorphe, d'une impressionnante qualité visuelle et romanesque.

  6. Télérama
    par Blottière Mathilde

    Entre lyrisme onirique et ancrage social, dans la veine du « Géant égoïste », ce drame marin fait souffler un coup de vent frais sur le cinéma britannique.

  7. StudioCiné Live
    par Christophe Chadefaud

    Un "Donnie Darko" écossais en eaux troubles. Déchirant.

  8. Nouvel Obs
    par Sophie Grassin

    Malgré quelques scènes véritablement saisissantes – dont une rixe dans une nature hostile et un suicide frappant –, il est permis de rester au bord de ce cauchemar expérimentalo-fantastique sur un trouble mental qui passe la démultipliée : trop d’effets tuant l’effet.

  9. La Croix
    par Corinne Renou-Nativel

    Avec le souci de faire partager au spectateur les émotions et le vécu du jeune homme, le film multiplie les effets de sons atténués, les contre-jours, les flous, jusqu’à la saturation. Il n’en demeure pas moins que son film, ancré dans un monde réaliste, parvient à rendre présent l’irréel, à effacer la frontière et les certitudes jusqu’à une belle chute qui, rétrospectivement, colore différemment le récit.

  10. Libération
    par Bruno Icher

    Ces bouts de souvenirs, sous forme de films super 8 des deux frères, d’actualités télévisées relatant le drame, de vidéos amateurs d’ados turbulents, sont les motifs obsédants qui finissent par pulvériser la raison d’Aaron et qui construisent la belle singularité du film.

  11. Le Monde
    par Noémie Luciani

    Très inventif formellement, mais très inégal, ce premier long-métrage de Paul Wright met en scène un beau duo d'acteurs (George Mackay et Kate Dickie).

  12. Pariscope
    par Arno Gaillard

    Un film qui parlera et touchera les peuples des rivages celtes aux côtes escarpées plongeant dans les récifs sur lesquels les rouleaux viennent parfois briser des corps inconnus.

  13. Le Canard Enchainé
    par La rédaction du canard enchaîné

    comme un grand bonheur peut parfois irradier une image, la douleur colore ce film de Paul Wright. Tant de malheur, c'en est surnaturel.

  14. A voir à lire
    par Camille Lugan

    Tissant le mythique et le social dans cette fable côtière, le premier long-métrage du cinéaste britannique Paul Wright propose un collage intéressant de genres et de formes, mais peine à nous emporter dans sa vision épique et fantastique.

  15. Les Cahiers du cinéma
    par Gaspard Nectoux

    Le liant d’un point de vue identifiable qui donnerait son sens au déferlement manque cruellement, et son absence ennuie si on refuse (et on refuse !) de s’abandonner à la seule esbroufe de ce court gonflé : l’audace n’est pas de l’audace, quand elle n’est celle de personne.