Sommaire de Première spécial Cannes 2024 : Pierre Niney, Furiosa, Megalopolis, Diane Kruger, Ghibli...
Première

Le numéro 552 arrive dans les kiosques. Et voilà le programme !

Pierre Niney est en couverture du nouveau Première. « Avec son film événement, l'acteur s'apprête à marcher sur Cannes », écrit-on à propos du nouveau héros du Comte de Monte-Cristo, présenté hors-compétition le mercredi 22 mai.

Le comédien français n'est évidemment pas la seule vedette cannoise à être à l'honneur dans ce numéro spécial de la 77e édition du festival. Première vous a aussi concocté un focus sur Furiosa, de George Miller, via une rencontre avec son actrice principale, Anya Taylor-Joy. Zoom également sur le film d'ouverture événement de Quentin Dupieux, Le Deuxième acte, sur la Palme d'or d'honneur remise aux studios Ghibli et sur celle qui honorera le créateur de Star Wars et de THX 1138, George Lucas.

Sans oublier Megalopolis, qui marque le grand retour cannois de Francis Ford Coppola, L'amour Ouf, de Gilles Lellouche, une interview de Christophe Honoré, de retour cette année avec Marcello Mio, un focus sur la directrice de la photographie de Parthenope, Daria D'Antonio, et un entretien avec Diane Kruger, qui joue dans le nouveau film très personnel de David Cronenberg, Les Linceuls.

Amour, trahison, justice : Pierre Niney seul contre tous dans la bande-annonce du Comte de Monte-Cristo

En plus des événements cannois, la rédaction vous propose ce mois-ci un focus sur The Acolyte, la prochaine série Star Wars de Disney+, ainsi que de nombreuses critiques des films à ne pas manquer en mai et juin : La Belle de Gaza, Les Trois Fantastiques, Reines, When Evil LurksLa Petite vadrouille, Juliette au printemps, Love is Bleeding, The Bikeriders, Maria...

Côté séries, Première vous conseille Dark Matter, actuellement sur Apple TV+, porté par Jennifer Connelly en interview express, mais aussi Bodkin, une enquête irlandaise avec Will Forte à découvrir sur Netflix et Mary & George, le nouveau show historique de Canal+ avec Julianne Moore.

Ce mois-ci, c'est Vincent Delerm, qui vient de signer la BO de Hors-saison, de Stéphane Brizé, qui se prête au jeu du "Film qui..."

Bonne lecture !

Sommaire de Première spécial Cannes 2024 : Pierre Niney, Furiosa, Megalopolis, Diane Kruger, Ghibli...
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EDITO

Ca va être coton

« Un festival pacifié, pacifique et joyeux. » C’est ce que promettait Thierry Frémaux, le délégué général du Festival de Cannes, en lançant la nouvelle édition lors de sa traditionnelle conférence de presse en avril dernier. La présidente, Iris Knobloch, évoquait, elle, ses « noces de coton » avec Thierry Frémaux. Manière de rappeler que la Croisette vit dans un autre espace-temps et entend protéger les festivaliers des vicissitudes du monde extérieur. Mais à l’heure où certains ont déjà déballé leurs valises et foncent au Palais des festivals pour voir le nouveau Dupieux ou le premier film d’un jeune cinéaste saoudien comme si leur vie en dépendait, il n’est plus question de coton ni de joie.

Cannes est d’abord un marathon qu’on court (côté presse mais surtout côté industrie) dans une forme de stress et de nervosité gloutonne qui va progressivement grimper jusqu’à la folie. Pendant douze jours, tous vont vivre à un rythme où le frivole côtoie la pure création, où les marchands du temple croisent les vrais artistes, le tout dans une bacchanale déchaînée.

Si l’on y retourne chaque année, c’est d’abord parce que le Festival reste une utopie unique au monde, où la foi dans le cinéma et surtout dans les films et leur puissance plane encore au-dessus des lois du marché. Avec sa sélection particulièrement excitante et un jury ouvert, populaire et séduisant, on avait forcément envie de passer au rayon X cette 77e édition.

Gaël Golhen, rédacteur en chef

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