Midsommar
capture d'écran YouTube/Metropolitan Films

Deuxième long-métrage horrifique et perché pour le cinéaste.

Un festival étrange, un village isolé, un couple à la dérive, une bande d’amis égarée… Difficile de faire plus cliché dans un film d’horreur. Qu’on se rassure, c’est Ari Aster, papa d’Hérédité, thriller familial et horrifique sortant des standards habituels, qui est aux manettes de Midsommar.

Un nouveau film bizarre, presque tordu, mêlant trip coloré et tragédie familiale, ésotérisme enfumé et violence primaire. Ou comment un couple se retrouve dans un festival estival en Suède qui ne se déroule qu’une fois tous les 90 ans. Pensant y trouver la sérénité, les festivités vont vite virer au cauchemar collectif.

Au vu de l’énigmatique et rythmé premier teaser, Midsommar apparaît comme l’héritier du Dieu d’osier (le Wicker Man original, pas le remake de 2006 avec Nicolas Cage) et Le Village (l’un des M. Night Shyamalan les plus crépusculaires).

De son côté, Jordan Peel, auteur du rouleau compresseur Get Out, a eu la chance de voir Midsommar et a donné son avis à CinémaBlend : "C’était un sentiment assez unique devant un tel film. Lorsqu’il s’est terminé, j’ai repensé à l’acte final et je me suis dit : ‘Nom de Dieu, c’était l’une des images les plus atroces et les plus perturbantes que j’ai jamais vu au cinéma’."

Rien de tel pour profiter de l’été, le film sort en salles le 31 juillet prochain.