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Sur le papier, faire un remake de Max la Menace, la série culte des sixties, avec Steve Carell dans le rôle de l’agent secret benêt et empoté semble une évidence. Qui, mieux que ce Peter Sellers contemporain, pouvait trouver le dosage entre maladresse, bêtise et naïveté prétentieuse ? Le vétéran Peter Segal évite les pièges de cette adaptation casse-gueule et transforme son film en parodie d’espionnage assez efficace. Mais tout cela reste anodin car le pur chef-d’œuvre, c’est bien Steve Carell himself. Avec sa tête de Droopy posée sur un corps falot, il ne ressemble à rien, et c’est bien là que réside son génie, dans cet art absolu du décalage (vous l’imaginez vraiment sauver le monde ?) et dans sa maîtrise folle du gag burlesque. L’autre découverte, c’est Anne Hathaway. La belle plante du Diable s’habille en Prada confirme ici qu’elle est une incroyable actrice douée pour la romance et l’action.
Toutes les critiques de Max La Menace
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Prenez le cerveau de Mel Brooks, son créateur, jetez-y James Bond, l'inspecteur gadget et Austin Powers, laissez le chien Groopy y lever la patte, secouez le tout, et vous n'avez plus qu'à verser... de chaudes larmes de rire. Idéalement incarné par Steve Carell, Max la menace est la comédie qu'il nous fallait pour supporter la rentrée. Les gags et les dialogues sont tordants, le scénario, tordu et le rythme, torride.
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L'enthousiasme de l'acteur à interpréter cet espion gaffeur, mais moins idiot qu'il n'y parait, s'avère communicatif.
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La seule présence de Steve Carell suffirait à donner un charmant petit air de série B à n'importe quelle superproduction! C'est ce qui aide à supporter cette histoire remâchée d'agents secrets armés de lance-flammes portatifs, qui utilisent des ascenseurs dissimulés dans des cabines téléphoniques et n'ont jamais la patience d'attendre que les avions atterrissent.