Titre original Eastern Promises
Date de sortie 7 novembre 2007
Durée 100 mn
Réalisé par David Cronenberg
Avec Naomi Watts , Viggo Mortensen , Vincent Cassel
Scénariste(s) Steven Knight
Distributeur METROPOLITAN FILMEXPORT
Année de production 2007
Pays de production Grande-Bretagne, Canada, Etats-Unis
Genre Thriller
Couleur Couleur

Synopsis

Bouleversée par la mort d'une jeune fille qu'elle aidait à accoucher, Anna tente de retrouver la famille du nouveau-né en s'aidant du journal intime de la disparue, écrit en russe. En remontant la piste de l'ouvrage qu'elle tente de faire décrypter, la sage-femme rencontre Semyon. Elle ignore que ce paisible propriétaire du luxueux restaurant Trans-Siberian est en fait un redoutable chef de gang et que le document qu'elle possède va lui attirer de sérieux problèmes... Pour Nikolaï, chauffeur et homme de main de la toute-puissante famille criminelle de l'Est, c'est le début d'une remise en cause. Entre Semyon et son fils Kirill, prêts à tout pour le récupérer le journal, et l'innocente Anna, sa loyauté va être mise à rude épreuve. Autour d'un document qui se révèle de plus en plus explosif, plusieurs vies sont en jeu, dont la sienne, alors que se déchâinent les meurtres et les trahisons dans la famille comme dans la ville...

Toutes les séances de Les promesses de l'ombre

Critiques de Les promesses de l'ombre

  1. Première
    par Christophe Narbonne

    Dissipons d'emblée un malentendu: Avec A history of violence et Les promesses de l'ombre, Cronenberg ne poursuit pas un cycle sur la violence mais signe deux tragédies familiales dans une pure veine shakespearienne. La violence, inhérente au mileu décrit, découle naturellement des antagonismes entre les personnages pour lesquels un honneur bafoué, un proche ou des intérêts en péril sont synonymes de vendettas sanglantes. Dramatiquement jusitfiée, la violence n'en est pas pour autant un objet de fascination pour Cronenberg. Il la filme frontalement, sans effets ni affects. Le résultat, cru, brutal, vous en dégoûte pour longtemps.

  2. Première
    par Anne Akrich

    Tout est réuni à l’affiche : le dernier Cronenberg avec le trio Mortensen/Cassel/Watts dans une histoire qui s’annonce sombre et réjouissante. On est grisé rien qu’à l’idée de voir ça. Mais la déception prend peu à peu le pas sur l’ivresse. De belles images, une mafia sanglante, des tatouages, un soupçon d’accent russe et au milieu de tout ça, une sage-femme pleine de bons sentiments qui essaye de retrouver la famille du bébé qu’elle vient de mettre au monde. Les promesses se diluent lentement dans la confusion. L’histoire nous échappe alors que le désenchantement va grandissant. La gueule de bois s’annonce douloureuse.

  3. Première
    par Olivier de Bruyn

    Problème: au premier niveau, sobrement linéaire, Les promesses ressemble à un mauvais film, imbibé de pathos, de ballonnements démonstratifs et de contresens artistiques. Le nom de Cronenberg et la posture bizarrement raide de la chose invitent bien sûr à d'autres décodages. Comme si les défauts apparents du film n'étaiet en fait que des atouts déguisés. Re-problème: si David Cronenberg n'était pas derrière la caméra, farfouillerait-on aussi profond?

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