Toutes les critiques de Le voyage de Marta

Les critiques de Première

  1. Première
    par Thomas Baurez

    Pour celles et ceux qui s’apprêtent, indolents, à poser leurs serviettes sur des transats dans un hôtel luxueux à l’abri des bruits du monde extérieur, ce film n’est pas pour vous. Ou plutôt si. Il pourrait bien servir de rappel à l’ordre. Soit l’histoire de Manel (Sergi Lopez) qui emmène son fils et sa fille, Marta (Elena Andrada), dans un resort au Sénégal. Transat, mojito à toute heure, baignade, all inclusive… Sauf que Marta, 17 ans, voit bien que personne ne fait attention aux jeunes femmes et jeunes hommes africains qui s’assurent discrètement que le client est bien roi. Marta se rapproche de Khouma (Diomaye A. Ngom), leur guide. Celui-ci ne va pas tarder à lui montrer la vraie vie à l’extérieur des murs de l’hôtel.  Manel, inquiet pour sa fille, lui interdit ses allées et venues. Bientôt, un événement va obliger Marta à faire entendre sa différence. A l’aide d’une mise en scène sobre, la réalisatrice espagnole Neus Ballùs parvient à filmer le malaise de son héroïne, sans jamais tomber dans le manichéisme qui voudrait opposer riches blancs et pauvres noirs. Il n’empêche, ami(e)s vacancier(e)s,  qu’avant de tendre le bras pour obtenir un service sans même dénier regarder la personne qui vous sert, pensez à Marta.    

  2. Première
    par Thomas Baurez

    Pour celles et ceux qui s’apprêtent, indolents, à poser leurs serviettes sur des transats dans un hôtel luxueux à l’abri des bruits du monde extérieur, ce film n’est pas pour vous. Ou plutôt si. Il pourrait bien servir de rappel à l’ordre. Soit l’histoire de Manel (Sergi Lopez) qui emmène son fils et sa fille, Marta (Elena Andrada), dans un resort au Sénégal. Transat, mojito à toute heure, baignade, all inclusive… Sauf que Marta, 17 ans, voit bien que personne ne fait attention aux jeunes femmes et jeunes hommes africains qui s’assurent discrètement que le client est bien roi. Marta se rapproche de Khouma (Diomaye A. Ngom), leur guide. Celui-ci ne va pas tarder à lui montrer la vraie vie à l’extérieur des murs de l’hôtel.  Manel, inquiet pour sa fille, lui interdit ses allées et venues. Bientôt, un événement va obliger Marta à faire entendre sa différence. A l’aide d’une mise en scène sobre, la réalisatrice espagnole Neus Ballùs parvient à filmer le malaise de son héroïne, sans jamais tomber dans le manichéisme qui voudrait opposer riches blancs et pauvres noirs. Il n’empêche, ami(e)s vacancier(e)s,  qu’avant de tendre le bras pour obtenir un service sans même dénier regarder la personne qui vous sert, pensez à Marta.