Invité hier, samedi 2 novembre 2013, de l’émission de France 2 dont il est l’un des chroniqueurs depuis la rentrée 2013, Nicolas Bedos en a profité pour revenir sur les raisons de sa brouille avec Frédéric Beigbeder.

L’amitié existant entre Nicolas Bedos et Frédéric Beigbeder semble être de l’histoire ancienne, à en croire les dernières déclarations du fils de Guy Bedos sur son ancien ami. Présent hier soir sur le plateau d’On n’est pas couché diffusé sur France 2, Nicolas Bedos n’a en effet pas hésité à régler ses comptes publiquement avec l'écrivain et présentateur télévisé.La brouille entre les deux hommes serait survenue après une projection privée d’Amour et turbulences, le film interprété et écrit en partie par Nicolas Bedos. Frédéric Beigbeder aurait ainsi fait de nombreux compliments sur ce film lors de cette projection, avant de critiquer ce long-métrage quelques jours plus tard dans son émission télévisée Le Cercle.Nicolas Bedos commence dans un premier temps à s’attaquer aux "branchés" en affirmant notamment : "J’ai de moins en moins, voire plus du tout, de plaisir à jouer ce jeu de bruit qui court. Ce qui m’amusait dans ce chapitre, c’était de raconter à quel point les fonctionnements sont les mêmes chez les populaires et chez les branchés. C’est juste les noms qui changent. (…) Ils font comme le voisin. Les beaufs vont à Cannes l’été danser dans des boites. Les branchés aussi, sauf qu’ils le font pendant le Festival au printemps."Il poursuit en lançant : "Il y a le même suivisme chez les chics que chez les beaufs. J’ai vécu ça de l’intérieur. Donc je me moque de toutes ces nuits passées avec Beigbeder et autres qui sont des petits marquis et manquent énormément de pensées propres." Revenant sur sa brouille avec Frédéric Beigbeder, il confie : "Quand on a un intime qui vient dîner à la maison, avec lequel il m’est arrivé de m’attarder des heures, qui vient à la première qui n’était pas une première people mais une première volontairement réduite, et qui vient passer la soirée à me dire des choses agréables... Quand tout d’un coup, trois jours plus tard, il renie les compliments qu’il m’avait fait, il y avait ma famille, mes proches… Quand tu vois la tête de ce qui est censé être ton copain, se gausser des saloperies que ses petits chroniqueurs du Cercle t’envoient dans la tronche, c’est un moment particulier."Il précise malgré tout : "Mais ça, il n’y aurait que ça, ça n’est finalement que le détonateur de quelque chose de plus profond. Je n’ai pas écrit ce chapitre juste pour le plaisir complaisant ou fielleux de régler mes comptes avec Frédéric, je l’ai écrit parce que ça raconte, qu’on le veuille ou non, un peu ce monde, ce métier, cette ville. Il y a des gens que ça intéressent."L’intégralité de cet entretien est à retrouver sur le site officiel d’On n’est pas couché.