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@ManuelMoutier

Thierry Klifa nous raconte sa collaboration avec l'acteur et réalisateur, à qui il offre un rôle "souriant, amoureux, charismatique... Comme dans ses premiers films, en fait", commente-t-il.

Cette semaine, Thierry Klifa sort sa première comédie : Les Rois de la piste. Habitué à diriger des castings cinq étoiles (Nathalie Baye dans Une vie à t'attendre, Catherine Deneuve dans Le héros de la famille, Les Yeux de sa mère et Tout nous sépare...), il filme cette fois Fanny Ardant en matriarche d'une famille d'arnaqueurs. Une sorte de "Ma Dalton" retrouvant ses fistons plusieurs années après un vol de tableau qui a mal tourné.

Ses enfants sont interprétés par Mathieu Kassovitz, Nicolas Duvauchelle et Ben Attal, et pour mener l'enquête, il a fait appel à Laëtitia Dosch et Michel Vuillermoz. Autant de comédiens qui ont l'occasion de se lâcher, dans des rôles inattendus. Surtout Kasso, "qu'on avait pas vu s'amuser comme ça depuis longtemps", nous confie le réalisateur.

 

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"Mathieu, il s'est amusé comme un fou, nous explique Thierry Klifa tout en livrant les films qui l'ont inspiré pour co-écrire et tourner Les Rois de la piste. Il a aimé les personnages, l'histoire, il a aimé cette famille. Il était à 100 % avec moi ça se sent, on le retrouve comme on l'avait pas vu depuis longtemps. En plus, il donnait en permanence à l'équipe son degré d'exigence, qui était élevé parce qu'il y croyait vraiment. Je sentais bien que c'était pas un film de plus pour lui. On le revoit souriant, amoureux, charismatique... Comme dans ses premiers films. Dans Métisse, par exemple.

Ces dernières années, on l'a vu dans des rôles assez sombres, fermés. Dans l'esprit du public actuel, il est devenu Malotru (son personnage du Bureau des légendes, ndlr). Alors que quand il sourit, il a un truc. Il m'a par exemple parlé de Cary Grant, un acteur qui n'avait pas peur du ridicule. On avait aussi comme référence commune Punch Drunk Love. Une romance avec des personnages un peu incertains. Ce sont typiquement ceux qui me touchent, ces êtres qui sont toujours un peu sur un fil. Des "princes sans royaume", des perdants magnifiques."

Pour lire la suite de l'entretien, c'est ici. Et voilà la bande-annonce des Rois de la piste, actuellement au cinéma :


Les Rois de la piste : une comédie délicieusement facétieuse [critique]