Toutes les critiques de Un fils du Sud

Les critiques de Première

  1. Première
    par Frédéric Foubert

    Spike Lee est producteur exécutif de ce film réalisé par son vieux compagnon de route Barry Alexander Brown, monteur d’un nombre conséquent de « Spike Lee joints », de Do the right thing à BlacKkKlansmanUn Fils du Sud retrace le parcours de Bob Zellner, un Blanc élevé dans l’Alabama ségrégué des années 50-60, qui, après avoir croisé la route de Rosa Parks, décida de rejoindre la lutte pour les droits civiques – au risque de se faire lyncher par son propre grand-père, membre du Ku Klux Klan. Tentant de renverser le cliché du « sauveur blanc » (c’est in fine la pensée de Martin Luther King qui « sauvera » Zellner), le film se regarde d’abord comme un précis d’histoire US, sagement raconté et documenté. Lucas Till a du charisme et Brown slalome vaillamment entre les chromos sudistes, même si tout ça manque clairement d’envergure politique ou cinématographique.