Toutes les critiques de Ouf

Les critiques de Première

  1. Première
    par Christophe Narbonne

    François est planqué dans un carton chez sa femme. Sorti d’HP, il va tout faire pour reconquérir Anna, lassée de ses coups de folie. Le prologue, à la fois décalé et réaliste, plante le décor de ce premier film généreux qui traite de l’amour fou, au sens littéral du terme. Yann Coridian prend soin de ne pas tomber dans l’exhibitionnisme théâtral pour se concentrer sur le matériau humain à sa disposition. Il est servi par le génial Éric Elmosnino, acteur profondément chaplinesque qui rend son personnage aussi insaisissable
    touchant et drôle.

  2. Première
    par Jean-Philippe Guerand

    Eric Elmosnino et Sophie Quinton sont formidables, le ton assez déjanté. Mais Le film repose davantage sur ses protagonistes que sur son intrigue, assez filandreuse.

Les critiques de la Presse

  1. Le Parisien
    par Pierre Vavasseur

    Ouf est un film qui parle de chaos sans cahots, de manière apaisante. Dans un casting sans faux pli.

  2. Pariscope
    par Arno Gaillard

    Une comédie douce-amère, douce-amour, qui ne prend pas les mêmes chemins que les autres pour qu'un homme et une femme dans la dernière séquence refassent enfin "chabadabada".

  3. Télé 7 jours
    par Viviane PESCHEUX

    Malgré un scénario chaotique, l’interprétation d’Éric Elmosnino, jouant la folie douce d’un amoureux éconduit mais têtu, est irrésistible. Et peu importent les quelques longueurs de ce premier film qui fait aussi la part belle aux seconds rôles : on ne lâche plus cette histoire de « ouf » jusqu’à la fin.

  4. A nous Paris
    par Fabien Menguy

    La scénariste Sophie Fillières (Aïe, Gentille, Un chat un chat) traite le sujet avec humour, et une grande justesse. Un ton léger et des situations cocasses qui font de Ouf une comédie douce-amère sympathique, une sorte de Hapiness Therapy à la française, le rythme en moins, la mélancolie en plus.

  5. Les Inrocks
    par Vincent Ostria

    Par son ton, sa pudeur et son humour à froid délicatement inséré dans une trame mélancolique, Ouf s’avère donc une proposition séduisante et précieuse ; une rareté dans un paysage cinématographique français où le romantisme est presque lettre morte, sinon persona non grata.

  6. Le Canard Enchainé
    par La rédaction du canard enchaîné

    Le couple attachant formé par Eric Elmosnino et Sophie Quinton ne parvient pas à rendre inoubliable cette comédie délicate de Yann Coridian.

  7. A voir à lire
    par Virgile Dumez

    Traitant un thème délicat sur le ton de la comédie loufoque, Yann Coridian signe un premier film au scénario enthousiasmant et aux acteurs pétillants, mais qui manque de folie sur le plan formel.

  8. Les Fiches du cinéma
    par La redaction de Les Fiches du Cinema

    Ouf (comme le verlan de «fou» et comme le souffle d'un soulagement à venir) raconte l'histoire d'un homme qui, sorti d'un «burn-out» spectaculaire, fait tout pour reconquérir la femme qu'il aime. Bien que bancale, cette production se révèle assez charmante.

  9. StudioCiné Live
    par Xavier Leherpeur

    Le premier film de Yann Coridian n'est pas sans défaut avec, entre autres, quelques longueurs et une fin un rien laborieuse. Mais il séduit par sa manière délicate de diluer les couleurs vives de cette comédie de survie dans le gris de la névrose de son héros.

  10. Critikat.com
    par Ferhat Abbas

    En abordant les déboires sentimentaux d’un homme psychologiquement instable, on pourrait croire que ce premier film de Yann Coridian – ancien directeur de casting auprès de Valeria Bruni-Tedeschi, Noémie Lvosvky ou encore Sylvie Verheyde – tenterait d’utiliser grossièrement la carte de la singularité thématique pour revendiquer une quelconque filiation « auteuriste ». Une impression qui laisse, bien rapidement, peu de place au doute.

  11. Evene
    par Etienne Sorin

    Pour son premier film, Yann Coridian, longtemps directeur de casting pour les autres, signe un « Happiness Therapy » à la française. Moins drôle donc et sans Robert de Niro ni Jennifer Lawrence. Mais avec Éric Elmosnino, superbe acteur, qui fait de François un mélange de douceur et d’angoisse terriblement émouvant. Coridian aime filmer son visage et son corps, enregistrer sa voix. Et parvient à faire de l’interprète de Gainsbourg (vie héroïque) un ouf ordinaire et magnifique.

  12. La Croix
    par Corinne Renou-Nativel

    Une comédie un peu bancale mais séduisante, sur un homme voulant à tout prix reconquérir sa femme après un séjour en hôpital psychiatrique.

  13. Libération
    par Bruno Icher

    Le film s’enferme aussitôt dans un registre de comédie réaliste, enchaînant les confrontations où le pseudo dingue fait face à l’hostilité et l’incompréhension d’autrui. Bref, la question, très conventionnelle, que pose le film se résume à mesurer qui est le plus nuisible : le héros, emmerdeur hypocondriaque mais séduisant, ou les autres, dont la monotonie de l’existence semble constituer le point ultime du bonheur ? Evidemment, la réponse est dans la question.

  14. Le Monde
    par La redaction du Monde

    Un doux suspense amoureux sur le ton d'une comédie légère, qui n'ose pas tout à fait aller au bout des possibilités de son sujet.

  15. Télérama
    par Guillemette Odicino

    Comment reconquérir sa femme quand on sort d'un séjour en hôpital psychiatrique ? On rame... Un premier film (co-écrit avec Sophie Fillières) placé sous le signe de la loufoquerie (amère) et des psys. Un peu décousu mais avec un casting impec dont Eric Elmosnino, parfait en chagriné réactif.

  16. Version Femina
    par Anne Michelet

    Un film de « ouf » ? Hélas ! non. Les longueurs – le film qui ne dure pourtant qu’1 h 22 – et un certain manque de rythme viennent atténuer notre enthousiasme pour le ton si sympathique et le casting de cette comédie décalée comme on les aime.

  17. Ecran Large
    par Sandy Gillet

    Définition de ouf : une onomatopée qui marque le soulagement, après avoir subi une épreuve difficile ou désagréable, ou la satisfaction d’être délivré d’un fardeau… Rien à rajouter !

  18. Le Figaro
    par Eric Neuhoff

    Portrait mollasson d'un quadragénaire dépressif, coincé entre un séjour à l'hôpital psychiatrique et le rêve de retrouver la femme de sa vie qui l'a quitté. Il faut vraiment aimer Elmosnino...

  19. Le JDD
    par Danielle Attali

    Pas facile d’entrer dans ce film au montage haché qui, au-delà de trois scènes pleines d’humour, reste un modèle de comédie névrosée et bobo

  20. Nouvel Obs
    par Nicolas Schaller

    Eric Elmosnino est pourtant très bien en père de famille borderline, qui, de retour d’un séjour en hôpital psychiatrique, tente de renouer avec femme et enfants. Ça ne suffit guère à pallier la mollesse de l’écriture, la fadeur de la mise en scène et une redoutable absence de rythme.