Les Enfants Rouges

Écrivain et scénariste chevronné, Santiago Amigorena a réalisé Les Enfants rouges avec un budget microscopique. Ce film en noir et blanc décrit les états d’âme de jeunes Parisiens en mal d’amour. Il s’appuie sur les très beaux textes dits en voix off par Éric Caravaca, qui rendent palpable le bouillonnement intérieur des personnages. Malgré son dénuement esthétique, la mise en scène parvient au bout du chemin à réunir les solitudes, distillant au coeur de ses plans une frémissante sensibilité collective.

Un Paris en noir et blanc des éternels étudiants trop englué dans l'exercice de style pour charmer vraiment, mais une malicieuse jeune actrice à suivre : Garance Mazureck.

Soutenu par un texte très littéraire récité en voix off par Eric Caravaca, porté par un trio de jeunes acteurs formidables et une mise en scène épurée à l'extrême, le film, bouillonnant d'émotions rentrées, est un magnifique poème sur la déshérence.

Un peu poseur, ce film en noir et blanc, en forme d'ode à la fiction, distille le même charme mélancolique que son irrésistible actrice, Garance Mazureck.

Mal joué, mal écrit et mal mis en scène, “Les Enfants rouges” manque cruellement de conviction et de désir.

Projet collaboratif où les gens n’ont pas été payés, ce film en noir et blanc sur des jeunes Parisiens entre amour et politique est si verbeux et si dénué d’idée neuve de mise en scène qu’en faire un contre-programme semble très aventureux.

Réalisé par Santiago Amigorena, Les Enfants rouges tente de dépeindre une jeunesse d’aujourd’hui mais le résultat s’avère malheureusement désastreux.