Toutes les critiques de Le Noir (Te) Vous Va Si Bien

Les critiques de Première

  1. Première
    par Bernard Achour

    Quel gâchis ! Sur un sujet d’actualité – une jeune musulmane tente d’échapper au rigorisme familial et religieux en s’abandonnant à une histoire d’amour « interdite » –, le rare Jacques Bral (Extérieur, nuit) s’embourbe dans une candeur, un schématisme et une théâtralité terriblement embarrassants. Déconnecté de l’époque, plombé par une partition jazzy
    et une direction d’acteurs illisible, son film donne une furieuse envie d’aller voir en salles le Rengaine de Rachid Djaïdani.

Les critiques de la Presse

  1. Télérama
    par Guillemette Odicino

    Cobra est belle, tout le monde l'aime. Et pourtant, Cobra va mourir... Pas un film polémique sur le port du voile, mais une tragédie amoureuse sans mots inutiles dans laquelle Bral sait filmer les corps et traiter du déracinement sans jamais juger.

  2. Positif
    par Ariane Allard

    La tragédie a beau être annoncée d'emblée, Jacques Bral et ses comédiens ne cessent de l'illuminer de répliques comiques. L'oreille est donc aux aguets, ainsi que l'oeil du spectateur, aiguisé par un double regard. Celui du réalisateur, qui jamais ne juge, et celui de son narrateur, le père de Cobra (excellent Lounès Tazairt).

  3. Les Fiches du cinéma
    par Claude Rothschild

    "Le Noir (te) vous va si bien" aborde un "sujet de société" important... Encore faudrait-il qu'il soit traité de façon cinématographiquement convaincante.

  4. Pariscope
    par La rédaction de Pariscope

    Un film à la belle espérance : que les hommes vivent d'amour et ne se laissent pas donner des ordres par l'intolérance religieuse et le racisme.

  5. A voir à lire
    par Elise Loiseau

    Le nouveau Jacques Bral est un beau portrait de femme entre deux cultures, un drame avec des accents de comédie, pas vraiment réaliste. Une approche intéressante.

  6. Nouvel Obs
    par Jean-Philippe Guerand

    Pour raconter cette histoire, le réalisateur trop discret d’« Extérieur nuit » a choisi des interprètes formidables dont une nouvelle venue qui s’impose sans jamais trop en faire : Sofia Manousha. Elle associe la beauté du diable à la pureté du cœur dans un rôle à haut risque.

  7. Le Figaro
    par Marie-Noëlle Tranchant

    une tragédie familiale à la fois stylisée et nuancée, portée par des interprètes convaincants.

  8. Le Monde
    par Thomas Sotinel

    Ce procès du patriarcat, à travers les relations d'un épicier maghrébin et de sa fille, est mené avec une naïveté schématique encore accentuée par le parti pris de distanciation du metteur en scène.

  9. StudioCiné Live
    par Sandra Benedetti

    Écueils de de la double culture, difficulté de l'intégration, Bral aborde des thèmes sensibles en évitant les clichés mais pas la démonstration parfois pesante.