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La première moitié d'Hancock développe les aventures alcoolisées d'un surhomme aussi imbuvable qu'imbibé qui sauve la veuve et l'orphelin comme d'autres vont pointer à l'usine. La comédie fonctionne à plein rendement, la bonne idée du scénario offrant à Will Smith une autoroute pour lâcher les répliques plus offensives les unes que les autres entre deux scènes d'action complètement dingues. La suite est dédiée à la rédemption du héros, que son attaché de presse va tenter de racheter aux yeux du public sous le regard désapprobateur de sa femme. On craignait que le film ne se mette alors lui aussi à s'excuser pour l'effronterie qu'il avait affichée jusque là. C'est mal connaître Peter Berg, qui en profite pour défier une nouvelle fois la logique hollywoodienne en opérant un virage à 360 ° qui transforme Hancock en pur film de superhéros (...).
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Une fois n’est pas coutume, Hollywood semble touché par la grâce de l’originalité. Jusqu’à un certain point néanmoins, ne nous emballons pas. En traitant de façon si décalée cette histoire de super héros, le réalisateur Peter Berg peut se targuer de sortir des sentiers battus. Loin des X-Men ou de Superman, Hancock n’a aussi et heureusement rien à voir avec des films du calibre de Super héros Movie. Peter Berg (Le Royaume qui sort en même en temps en DVD) sait être visuellement inventif et il offre ici à Will Smith un rôle qui prend partiellement à contre-pied ses personnages de héros habituels souvent bien (trop) propres sur eux. Même si on regrette parfois la légèreté de l’ensemble – il n’est pas antinomique d’associer film de super héros et semblant de réflexion – il faut bien reconnaître qu’on passe un agréable moment en compagnie de ce soûlard décomplexé et super puissant. En plein mois de juillet veut-on vraiment autre chose ?
Toutes les critiques de Hancock
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Mélo et conventions escortent hélas le retour dans le rang. Pas de quoi pour autant bouder Hancock auquel Wonder Will prête son charisme en titane.
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Si on adhère sans retenue à l'autodérision pratiquée par le comédien, qui jubile dans une composition décalée, on est moins fan du dérapage du scénario dans la seconde partie du film, qui multiplie incohérences et ruptures de ton. Entre les gags scato qui côtoient la pudibonderie et un spectacle parfois violent, Hancock cherche sa cible.