Toutes les critiques de Arès

Les critiques de Première

  1. Première
    par Sylvestre Picard

    En l'an 2035, la France est contrôlée par des sociétés privées. Sous le surnom d'Arès, Reda survit en cassant des manifestants et en participant à des combats de free fight télévisés. Il va être choisi pour devenir le cobaye d'une nouvelle drogue de combat. Même si le résultat n'est pas à la hauteur de ses ambitions affichées (pour cause de budget assez réduit), il se dégage un charme certain de cet Arès, avec sa vision frankensteinienne d'un monde futur, nourri d'idées piquées à droite à gauche. Le film, finalement assez illustratif (il donne surtout l'impression de feuilleter une bible de concept arts pour une SF urbaine) se tient surtout grâce à Ola Rapace, masse de muscles au jeu direct qui corrige ce monde cyberpourri à coups de high kicks avec une jolie conviction. Sylvestre Picard