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Matthew McConaughey et ses romcoms : "des personnages pris sur le ton de la blague"

L'acteur américain assume les gros ratés de sa carrière sans se prendre la tête.Des casseroles, Matthew McConaughey en traîne plusieurs. Dézingué il y a quelques semaines pour sa performance ratée dans La Forêt des songes de Gus Van Sant - un film qui est l'une des plus grosses déceptions du Festival de Cannes 2015 -, le lauréat de l'Oscar 2014 du meilleur acteur a enchaîné les ratés dans les années 2000. Il tourne des romcoms (comédies romantiques ) à foison et ajoute à sa filmographie pourtant prometteuse une belle brochette de navets.Mais ces quelques années d'égarement, qui l'ont conduit à jouer dans Comment se faire larguer en 10 leçons de Donald Petrie ou encore Un mariage trop parfait d'Alan Rickman, Matthew McConaughey les assume pleinement. "Ces films ne sont pas faciles à tourner. Le plus dur, c'est de faire croire que c'est facile. Ces longs métrages sont ce qu'ils sont. Ils ne sont pas pris au sérieux par les critiques, ni par les acteurs. Je le comprends mais je trouve en même temps que c'est injuste. Pour que ça marche, il faut de l'entrain. Je pense avoir apporté ça dans ces films", a-t-il confié il y a quelques mois à GQ."Souvent, les hommes sont émasculés dans ces films, ils doivent ramper et dire 'Je ne suis rien sans toi, si tu ne me reprends pas, je ne suis rien.' Je me demandais toujours : 'Quelle fille veut entendre ça de la part d'un homme ?' Je me suis toujours demandé si c'était vraiment ce genre de mec qui faisait rêver les filles" a-t-il ajouté avant d'évoquer les rôles dans lesquels son physique est à l'honneur : "En acceptant le rôle de Dallas dans Magic Mike, le message était plutôt clair, non ? J'ai toujours pris ces personnages sur le ton de la blague."Pour découvrir Matthew McConaughey dans une bluette sentimentale, c'est ce soir à 20h45 dans Playboy à saisir diffusé sur Numéro 23.L'histoire de Playboy à saisir :Tripp n'a plus l'âge d'un adolescent mais il vit pourtant toujours chez papa et maman où il se sent tellement bien ! Comment s'en débarrasser ? En engageant, à la maison, une fille de rêve chargée de lui faire miroiter une autre vie. Amours et déboires d'un « Tanguy » à l'américaine.La bande annonce de Playboy à saisir :