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Le Dictateur de Charlie Chaplin En 1918, un humble soldat de Tomania devient amnésique après avoir sauvé la vie de Schultz, un aviateur. Enfermé dans un hôpital psychiatrique, il s'enfuit et regagne sa boutique de barbier, dans le ghetto juif. Il ignore tout des événements politiques et s'en prend à des gardes de Hynkel, le dictateur au pouvoir. Hannah, une voisine, le tire d'affaire. Devenu un personnage puissant, Schultz le protège de l'antisémitisme. Pendant ce temps, Hynkel, qui a besoin d'argent, menace les banquiers juifs de les persécuter et décide d'envahir l'Austerlich en s'alliant au dictateur de la Bactérie. Les deux despotes se rencontrent. Le barbier est finalement arrêté avec Schultz, mais il parvient à s'échapper du camp de concentration...Sorti en 1940, ce grand classique du 7e art était aussi un film visionnaire qui annonçait la grande boucherie de 1939-1945. Le Dictateur, à redécouvrir sur Ciné + ClassicTrance de Danny boyle  Commissaire-priseur à Londres, Simon Newman croule sous les dettes de jeu. Pour rembourser ses créanciers, il organise le vol d'un tableau de Goya lors d'une vente aux enchères. Novice en matière de braquage, il s'associe à Franck, un caïd français. Au cours de l'opération, Simon est violemment frappé à la tête et perd connaissance. A son réveil, il a perdu la mémoire et le tableau a disparu. Les tortures infligées par Franck, qui compte bien récupérer sa part du gâteau, n'y changent rien : Simon ne sait plus où il a caché le butin. Franck fait alors appel à Elizabeth, une séduisante hypnothérapeuthe, pour aider son associé à recouvrer la mémoire...On ne va pas vous dévoiler les multiples rebondissements du nouveau Danny boyle, montagnes russes frénétiques et pleines de surprises. Mais sous les dehors d’un film de petit malin qui ferait péter les coutures du cinéma de genre, Trance s’interroge sur l’identité réelle de son personnage principal. Qui est vraiment Simon ? À quoi joue-t-il ? Quelles sont ses motivations ? Autant de questions qu’on peut légitimement se poser sur Danny boyle, réalisateur souvent borderline, artisan surdoué, metteur en scène générationnel... Au fond, le Britannique se définit d’abord par son style. Disco, hypnotique et surexcité. Et dans ce registre, Trance est un petit bijou. Dès le début, le projet de Boyle est clair : retourner le cerveau du spectateur et organiser son art du désordre nourri par les pulsions des personnages. Un shoot de pur chaos qui lui permet de revenir à ses oeuvres des années 90. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard s’il s’est adjoint l’aide de John Hodge, son ancien scénariste. Comme dans Transpotting, ça jure, ça baise, ça boit et ça flingue avec une certaine euphorie, le film devenant un défouloir qui propose même l’un des plus beaux full frontal récemment vu sur grand écran. Si, après sa moisson de statuettes et son passage à Hollywood (Slumdog Millionaire, 127 heures), on aurait pu craindre que Danny le révolté ne s’assagisse, Trance est là pour rappeler que Boyle est un cinéaste pirate. Jamais là où on l’attend.Trance sera diffusé sur 23h55 sur Ciné + PremierLa Guerre des Mondes de Byron Haskin (1953) Une énorme météorite tombe sur la Californie. Clayton Forrester, un scientifique qui passe ses vacances à Pine Summit, est appelé en urgence. Le physicien réfute la théorie du phénomène naturel car la radioactivité émise est trop forte. Il présume qu'il s'agit d'un engin spatial, probablement originaire de la planète Mars. Les jours qui suivent donnent raison à Forrester. D'autres objets similaires tombent un peu partout sur la Terre. Bientôt, la panique s'installe et des millions de personnes se lancent sur les routes pour fuir dans le chaos le plus total. Washington prend conscience que cette invasion peut signifier l'extinction de la race humaine et décide de préparer une attaque à la bombe atomique...Cette version de 1953, à ne pas confondre avec celle de Steven Spielberg (2005) est une adaptation du roman éponyme d'H.G Wells. La Guerre des mondes, à suivre à 20h40 sur TCM Cinéma