Il est rare de voir la grande Brigitte Bardot se dévoiler dans la presse. Pour ses 78 printemps qu’elle fêtera le 28 septembre 2012, l’ancien sex symbol du cinéma français revient sur sa vie passée, qu’elle est contente d’avoir abandonnée."Personne ne peut s'imaginer à quel point c'était épouvantable. Un calvaire. Je ne pouvais plus vivre comme ça", raconte celle que tout le monde s’arrachait dans les années 60, de Roger Vadim à Louis Malle, en passant par Jean-Luc Godard et Jacques Rozier. Sa tentative de suicide le jour de ses 26 ans, alors que sa carrière explose, en était déjà la preuve à l’époque.Elle se souvient "avoir été littéralement écrasée par la célébrité" et "n'aspire aujourd'hui qu'à la solitude". "Comme je suis de nature contemplative, explique l’actrice au magazine, ça me va très bien. Le monde d'aujourd'hui ne me plaît pas. S'il était différent, je vivrais peut-être moins retranchée".Refusant de se faire opérer de la hanche, B.B avoue qu’elle a "du mal à marcher" désormais et ne peut plus se "balader" ou "nager". "Mais j'ai de la chance quand je vois ce que subissent les animaux. Du coup, je trouve que ne suis pas à plaindre, et ça me donne un punch du tonnerre", affirme celle qui se bat pour nos amis à poils depuis bientôt quarante ans."J'ai toujours fait ce qui m'a plu (...). Je sais que j'ai plus de couilles que beaucoup d'hommes. Ils pourraient prendre exemple sur moi. J'ai toujours assumé ce que j'ai fait ou ce que j'ai dit", lance-t-elle, alors même qu’à son heure de gloire elle manquait de confiance en elle. "J'essayais de me faire la plus jolie possible, explique-t-elle, et même comme ça, je me trouvais moche. J'avais un mal fou à sortir, à me montrer. J'avais peur de ne pas être à la hauteur de celle qu'on attendait que je sois."Aujourd'hui, elle a d’autres préoccupations et préfère profiter de choses simples, comme "les petits miracles que sont l'éclosion d'une fleur, la danse d'une abeille, l'immensité de la mer, les animaux évidemment pour leur pureté, leur courage et leur fidélité". "À mon âge, précise-t-elle avec ce franc-parler qu’on lui connaît, je n'en ai rien à foutre. Je ne veux plus séduire, ni rien ni personne." Au moins le message est clair...