Luc Besson licenciement abusif harcèlement moral
Domine Jerome/ABACA

Luc Besson reprend la parole alors que son nouveau long-métrage, DogMan, est présenté à la Mostra de Venise et au Festival de Deauville.

Le nouveau film de Luc Besson, DogMan, sort en salles françaises le 27 septembre. Le dernier long-métrage du réalisateur, Anna, remonte à 2019. Avant cet Anna, après la sortie de son ambitieux film de science-fiction Valérian et la Cité des mille planètes, Luc Besson a été accusé en mai 2018 par l’actrice Sand Van Roy de viol et de violences sexuelles. En 2021, le réalisateur a bénéficié d’un non-lieu confirmé en appel en 2022. Après que son pourvoi en cassation a été rejeté en juin dernier, Sand Van Roy a annoncé saisir la Cour européenne des droits de l'homme.

Avant la présentation de DogMan aux Festivals de Venise et de Deauville, le magazine américain Variety a pu rencontrer Luc Besson, et lui a demandé comment cette accusation a pu impacter sa carrière, et si l’industrie voulait encore travailler avec lui. "Ce n’est pas mon problème", a répondu Besson.

"La seule règle qui vaille dans l’industrie est que si vous avez un bon projet, les gens voudront en faire partie", explique-t-il." TF1 et Canal+ ont mis 24 heures pour accepter le projet DogMan. Ça fonctionne comme ça. Le reste, je ne le contrôle pas."

"Ces dernières années, j’ai essayé de me concentrer sur mon travail", déclare-t-il encore. "Je me considère comme un artiste, et la chose la plus importante pour moi, c’est d’écrire de bons scripts, comme DogMan. Je veux écrire de meilleurs scénarios, parce qu’il ne me reste que quelques films à faire, et dans vingt ans, les seules choses qui resteront, ce seront les films."