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Cette semaine au cinéma, vous pourrez vous faire peur avec Scream 4, partir en voyage avec Rio, retrouver Alice Taglioni dans La proie et Nicole Kidman dans Rabbit Hole. Zoom sur les sorties de la semaine.Choix numéro 1 : La proie, d'Eric Valette, avec Albert Dupontel, Alice Taglioni...Synopsis : Un braqueur s’évade de prison pour traquer son ancien codétenu, un tueur en série qui a entrepris de lui coller ses crimes sur le dos.Une policière de la Brigade des Fugitifs se lance à la poursuite du braqueur, devenu bien malgré lui l’ennemi public numéro 1.Quand chacun des protagonistes aura été au bout de lui-même, qui sera le chasseur, et qui sera la proie ?La critique de Premiere : Les films qui font preuve d'une telle ambition dans l'Hexagone ne sont pas si fréquents et Valette, avec l'humilité qui le caractérise, ne fait jamais dans l'épate visuelle, disséquant les ambivalences morales de ses personnages avec le souci de ne pas perdre le spectateur. Le résultat est efficace et limpide. A tel point que l'on regrette un manque d'audace.Bande-annonce :Choix numéro 2 : Scream 4, de Wes Craven, avec Neve Campbell, Courteney Cox...Synopsis : 10 ans se sont écoulés depuis les terribles meurtres commis par Ghostface. Sydney Prescott est parvenue à tourner la page mais c’est tout de même avec appréhension qu’elle retourne à Woodsboro pour le lancement de son premier roman.Ses retrouvailles avec sa cousine Jill ainsi qu’avec le duo de choc Dewey et Gale seront de courtes durées : Ghostface est de retour mais cette fois-ci les règles vont changer.La critique de Premiere : Bonne nouvelle : Scream 4 se montre tout sauf sénile et son refus de sacrifier aux modes est un vrai soulagement. Les 10 ans qui ont passé depuis l'oubliable troisième volet offrent à Craven et Williamson une multitude de grenades qu'ils se font un plaisir de dégoupiller : Facebook, Twitter, le culte de la célébrité instantanée, l'addiction d'Hollywood aux remakes de films d'horreur... Rien ne leur échappe, jusqu'à un final qui a le bon gout de ne pas décevoir. Avant ça, il aura fallu tolérer quelques gags plus inégaux et des scènes de meurtre à l'inspiration variable mais, quand le générique de fin arrive, on ne peut s'empêcher d'esquisser un sourire rassuré. Le frisson est intact.Bande-annonce :