Date de sortie 11 janvier 2018
Durée 101 mn
Réalisé par Woody Allen
Avec Justin Timberlake , Juno Temple , Kate Winslet
Scénariste(s) Woody Allen
Distributeur MARS DISTRIBUTION
Année de production 2017
Pays de production Etats-Unis
Genre Drame
Couleur Couleur

Synopsis

Wonder Wheel croise les trajectoires de quatre personnages, dans l'effervescence du parc d’attraction de Coney Island, dans les années 50 : Ginny, ex-actrice lunatique reconvertie serveuse ; Humpty, opérateur de manège marié à Ginny ; Mickey, séduisant maître-nageur aspirant à devenir dramaturge ; et Carolina, fille de Humpty longtemps disparue de la circulation qui se réfugie chez son père pour fuir les gangsters à ses trousses.

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Critiques de Wonder Wheel

  1. Première
    par Frédéric Foubert

    Devant les films majoritairement oubliables que Woody Allen tourne depuis une vingtaine d’années, on se dit qu’il ferait peut-être mieux de tourner à un rythme moins soutenu et de regrouper dans un seul film toutes les bonnes idées qu’ils éparpillent au sein de sa production pléthorique. Mais Allen adore tourner à toute allure et, si Wonder Wheel est traversé de beautés, celles-ci sont encore une fois trop rares, dispersées, reliées entre elles par des prétextes et des facilités narratives qu’on ne pardonnerait à personne d’autre – les adresses face caméra du narrateur joué par Justin Timberlake.

    Merci Vittorio Storaro
    Le film appartient à la veine « portrait de femme » d’Allen – celle d’Alice et de Blue Jasmine – et raconte le destin contrarié d’une actrice devenue serveuse (Kate Winslet), qui noie son blues du côté du parc d’attraction de Coney Island, dans les années 50. Le plus étonnant, ici, c’est le délire chromatique orchestré par Vittorio Storaro (chef op légendaire de Coppola et Bertolucci, associé depuis peu à Woody), qui s’inspire de l’atmosphère de fête foraine de Coney Island pour fabriquer un univers totalement artificiel, aux lumières constamment changeantes, donnant l’impression que les personnages vivent enfermés dans une boule à neige. Mais cette fausseté revendiquée finit par jouer contre le film, en soulignant la raideur du texte, un pastiche de théâtre fifties constellé de monologues soporifiques. A la fin, pourtant, un voile de mélancolie superbe s’abat sur le film, sans crier gare. Un très beau moment, à ne pas oublier quand il s’agira de dresser le best-of du génie assoupi.  

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