Albert à l'ouest
Universal

TF1 proposera ce western comique dimanche soir après Rien à déclarer.

Vous voulez voir Charlize TheronLiam Neeson et Neil Patrick Harris s'éclater dans le Far West ? Rendez-vous dimanche à 23h05 sur TF1 devant A Million Ways To Die In The West, de Seth MacFarlane, traduit Albert à l’ouest en français. Le créateur des séries American Dad et Les Griffin retente l’aventure au cinéma en 2014, deux ans après avoir créé la surprise en 2012 avec son premier film Ted, qui a fait un carton au box-office : 220 millions de dollars de recettes rien qu'aux Etats-Unis (pour un budget de 50 millions). En France, près d’1,4 million de spectateurs ont fait le déplacement. Le second épisode des aventures de la peluche grossière a rapidement été annoncée, mais avant de s'y coller sérieusement, MacFarlane s'est lancé dans cette autre comédie, moins déjantée que prévu malgré un casting 5 étoiles qui a accepté l'offre du réalisateur moqueur : Liam Neeson en hors-la-loi du Far West, Sarah Silverman (Les Mondes de Ralph), mais aussi Neil Patrick Harris, Charlize Theron, Giovanni Ribisi (déjà dans Ted) ou bien encore Amanda Seyfried (Lovelace).

Le concept de ce western ? Démontrer que le quotidien dans le Far West était plus que dangereux : chaque jour ou presque, une personne y était victime d'une mort violente. Les décès s’enchaînent donc à toute allure, plus bizarres et inattendus les uns que les autres. Un humour noir qui tape sur tout ce qui bouge : le réalisateur de Ted ne connait pas la demi-mesure et nous offre une compilation de gags grotesques et d'allusions au sexe. Ainsi qu'un clin d'oeil amusant à la comédienne qu'il avait engagée dans Ted : avez-vous une idée de ce que peut donc bien signifier "Mila Kunis" en langage indien ?

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Voici la critique de Première : "Après le succès de Ted, Seth MacFarlane persiste à exploiter son fonds de commerce, mis au point et développé à la télévision, qui consiste à dire à toute vitesse le plus grand nombre de grossièretés possible. Le thème choisi, le western, est prétexte à quelques gags destinés à illustrer la dure vie d’une époque où une mort violente pouvait frapper à l’improviste et sous toutes les formes : un flash d’appareil photo, un bloc de glace, un buisson sauvage ou une balle perdue. Comme c’est insuffisant pour raconter une histoire, le script embraie sur un marivaudage nigaud et improbable qui place Charlize Theron dans une situation dangereusement proche du ridicule. Il n’y a pas de quoi s’énerver, mais le déséquilibre est énorme entre les moyens déployés (tournage dans les décors somptueux de Monument Valley) et l’ambition plutôt limitée du projet."


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