Date de sortie 14 octobre 2015
Durée 104 mn
Réalisé par Kamen Kalev
Avec Melvil Poupaud , Seher Nebieva , Lidia Koleva
Scénariste(s) Emmanuel Courcol, Kamen Kalev
Distributeur Le Pacte
Année de production 2015
Pays de production Bulgarie
Genre Drame
Couleur Couleur

Synopsis

Samy est un jeune repris de justice français. Accusé de trafic de fausse monnaie entre la France et la Bulgarie, il accepte de devenir informateur pour la police française et infiltre la mafia bulgare du proxénétisme. Peu à peu, il tombe amoureux d’Elka, prostituée mineure d’origine tsigane qu’il a embarquée avec lui pour remonter une filière qu’il connaît mal. Écartelé entre son marché avec la police et les mafieux bulgares, il devient par la force des choses un vrai proxénète et se rend alors compte qu'il a perdu ce qu’il avait de plus précieux : sa dignité.

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Critiques de Tête baissée

  1. Première
    par Damien Leblanc

    Avec l’histoire de ce malfrat français contraint par la police d’infiltrer la mafia du proxénétisme en Bulgarie, Kamen Kalev fait preuve d’un réalisme impressionnant – travail de documentation et acteurs non professionnels à l’appui. Il se passionne surtout pour la relation liant son héros (intense Melvil Poupaud) et une jeune prostituée qui le déroute, tout en lui donnant une raison d’agir. Ce duo chaotique est guidé par un récit volontairement répétitif qui maintient pourtant jusqu’au bout son regard incisif : tout en déplorant la marchandisation des corps, il montre que la prostitution incarne, pour ces adolescentes, l’espoir d’une vie meilleure. Au final, le film sidère autant le personnage que le spectateur

  2. Première
    par Damien Leblanc

    Avec l’histoire de ce malfrat français contraint par la police d’infiltrer la mafia du proxénétisme en Bulgarie, Kamen Kalev fait preuve d’un réalisme impressionnant – travail de documentation et acteurs non professionnels à l’appui. Il se passionne surtout pour la relation liant son héros (intense Melvil Poupaud) et une jeune prostituée qui le déroute, tout en lui donnant une raison d’agir. Ce duo chaotique est guidé par un récit volontairement répétitif qui maintient pourtant jusqu’au bout son regard incisif : tout en déplorant la marchandisation des corps, il montre que la prostitution incarne, pour ces adolescentes, l’espoir d’une vie meilleure. Au final, le film sidère autant le personnage que le spectateur