Titre original The Angels' Share
Date de sortie 27 juin 2012
Durée 101 mn
Réalisé par Ken Loach
Avec Paul Brannigan , John Henshaw , Gary Maitland
Scénariste(s) Paul Laverty
Distributeur Le Pacte
Année de production 2012
Pays de production Grande-Bretagne, France, Belgique
Genre Comédie dramatique
Couleur Couleur

Synopsis

A Glasgow, Robbie, tout jeune père de famille, est constamment rattrapé par son passé de délinquant. Il croise la route de Rhino, Albert et la jeune Mo lorsque, comme eux, il échappe de justesse à la prison mais écope d’une peine de travaux d’intérêts généraux. Henri, l’éducateur qu’on leur a assigné, devient alors leur nouveau mentor en les initiant secrètement… à l’art du whisky ! De distilleries en séances de dégustation huppées, Robbie se découvre un réel talent de dégustateur, bientôt capable d’identifier les cuvées les plus exceptionnelles, les plus chères. Avec ses trois compères, Robbie va-t-il se contenter de transformer ce don en arnaque - une étape de plus dans sa vie de petits délits et de violence ? Ou en avenir nouveau, plein de promesses ? Seuls les anges le savent…

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Critiques de La part des anges

  1. Première
    par Isabelle Danel

    La « part des anges », c’est l’alcool s’évaporant des fûts de whisky et qui est à jamais perdu. C’est aussi la part annexée par Robbie et sa bande de bras cassés, qui revisitent le concept inventé par Robin des Bois en volant aux riches pour revendre aux riches... et ensuite partager les bénéfi ces entre pauvres ! Ken Loach et Paul Laverty, son complice en écriture, se penchent sur la génération des 20-25 ans en lui donnant sa chance. Si un rien peut tirer vers le bas les jeunes désoeuvrés errant dans les rues de Glasgow, pourquoi ne pas imaginer l’inverse ? Mi-comédie, mi-tragédie (la confrontation entre Robbie et un garçon qu’il a tabassé jadis est bouleversante), La Part des anges paresse un peu en cours de route. Mais le constat obstiné d’une Grande-Bretagne en déliquescence sociale sous-tend le portrait réjouissant d’une humanité complexe, incarnée par des acteurs aux trognes inénarrables et à la criante justesse. Ni ange ni démon, l’homme selon Loach a juste besoin d’une chance...