Toutes les critiques de La Clef

Les critiques de Première

  1. Première
    par Didier Roth-Bettoni

    Ici, comme dans la meilleure tradition du genre, l'enquête ne révèle pas tant le coupable que les motivations intimes et les failles identitaires des protagonistes: fils de père inconnu, Guillaume Canet, pour en récupérer les cendres, doit affronter l'héritage des crimes et magouilles auxquels son paternel a été mêlé. Bien plus que la vérité au sens policier du terme, c'est la vérité intime d'un héros fragile qui est le vrai sujet du récit et la clef de cette histoire.

Les critiques de la Presse

  1. Télé 7 jours
    par Julien Barcilon

    Plus que l'enquête à tiroirsn c'est l'atmosphère vénéneuse et les fêlures intimes qui intriguent puis happent sans retour.

  2. Elle
    par Françoise Delbecq

    Construit à partir de flash-back, ce thriller psychologique foisonne en bagarres, coups de feu... qu'une caméra à l'épaule rend des plus étourdissants. De l'action, il y en a ! Du suspense, aussi ! Mais à part ça...

  3. Le JDD
    par Jean-Pierre Lacomme

    Après Le concile de pierre, film à côté de la plaque en forme de sortie de route, Guillaume Nicloux renoue avec son genre de prédilection: le thriller existentiel où la moindre lumière de chandelle passe pour du plein soleil tant l'atmosphère est sombre. Dans la lignée des excellents et crépusculaires Cette femme-là et Une affaire privée, le cinéaste clôt une sortie de trilogie avec La clef, polar énervé entre chiens et loups qui n'est pas sans faire penser à Série noire d'Alain Corneau.

  4. Le Monde
    par Jacques Mandelbaum

    Un fils - comme le souligne l'affiche du film - doit-il payer pour les crimes de son père ? A cette question qui aurait inspiré Ingmar Bergman, Guillaume Nicloux (Le Poulpe, Une affaire privée, Le Concile de pierre...) répond, dans le style qu'on lui connaît, par un thriller délibérément glauque et franchouillard, qui allie la monstruosité du comportement humain à l'humour noir qui la constate, le naturalisme plombé de la banlieue pavillonnaire à l'exotisme pluvieux du restaurant d'autoroute.

  5. Télérama
    par Jacques Morice

    (...) le film souffre de ses multiples coups de force scénaristiques et déçoit d'autant plus qu'il touche à un sujet intéressant, autour de la paternité compliquée. Comment être père si l'on est le fils d'une crapule ? La réponse de Nicloux est un peu rapide : en devenant un héros.