Toutes les critiques de L'Enquête

Les critiques de Première

  1. Première
    par Christophe Narbonne

    Le film est nerveux. Alternant plans réalistes à l'épaule et plans très graphiques, L'enquête allie esthétique et efficacité narrative. A mesure que le récit avance, le film gagne en spectaculaire ce qu'il perd en intensité dramatique et en vraisemblance.Cela n'enlève en rien à la qualité d'ensemble de l'ouvrage, qui nous ouvre les yeux sur des pratiques notoires mais scandaleusement ignorées.

Les critiques de la Presse

  1. Télé 7 jours
    par Julien Barcilon

    Il y a trois ans, Syriana dénonçait la dictature de l'or noir. Au tour du cynisme financier d'être stigmatisé avec la même réussite par ce thriller captivant, mix nerveux et séduisant d'adrénaline et de matière grise. La justice dans la peau et le style au naturel, Clive Owen a vraiment la classe internationale.

  2. Pariscope
    par Virginie Gaucher

    En plein dans le mille, Tom Tikwer enfonce le clou et y va de quelques vérités bien senties sur la tentaculaire finance, son manque de moralité et l’inefficacité de la justice. Mais il joue avant tout la carte du film d’action en opposant deux misérables vermisseaux, - un agent d’Interpol très obstiné et une district attorney très motivée, Clive Owen et Naomi Watts qui mouillent la chemise- à un rapace international, une banque qui ne lésine pas sur les moyens pour dominer le monde. De brillantes scènes d’action – dont un spectaculaire gunfight au musée Guggenheim. Ce thriller politico-financier rappelle les films américains des années 70, ses héros seuls contre tous, ses ennemis invisibles, ses complots et l’action en plus (une très belle séquence au musée Guggenheim), le climat du film de Pakula, « A cause d’un assassinat » en reprise cette semaine.

  3. Télérama
    par Guillemette Odicino

    Un scénario trop peu fouillé et des justiciers sans épaisseur. Clive Owen court partout, mâchoire bloquée et regard revenu de tout, dépourvu de son charisme habituel. Quant à Naomi Watts, on l'a rarement vue aussi sous-employée. Seul moment de bravoure : une étonnante séquence de fusillade au coeur du musée Guggenheim, dont Tom Tykwer utilise parfaitement la topographie en spirale pour un déchaînement de violence haletant. Dix minutes sur deux heures de film.

  4. Le Monde
    par Jacques Mandelbaum

    Le film se traîne. Thriller international tourné entre Berlin, Lyon, Istanbul, Milan et New York, il semble paradoxalement faire du sur-place. (...) Le film oublie l'essentiel : les personnages et l'atmosphère.