Titre original Meu Nome é Bagdá
Date de sortie 22 septembre 2021
Durée 99 mn
Réalisé par Caru de Souza
Avec Grace Orsato , Karina Buhr , Marie Maymone
Scénariste(s) Caru de Souza, Josefina Trotta
Distributeur Wayna Pitch
Année de production 2020
Pays de production Brésil
Genre Drame
Couleur Couleur

Synopsis

Bagdad est une skateuse de 17 ans qui vit à Freguesia do Ó, un quartier populaire de la ville de São Paulo, au Brésil. Bagdad skate avec un groupe d'amis masculins et passe beaucoup de temps avec sa famille et avec les amis de sa mère. Ensemble, les femmes qui l'entourent forment un réseau de personnes qui sortent de l'ordinaire. Lorsque Bagdad rencontre un groupe de skateuses féminines, sa vie change soudainement.

Toutes les séances de Je m'appelle Bagdad

Critiques de Je m'appelle Bagdad

  1. Première
    par Thierry Chèze

    Le titre ne ment pas. L’héroïne du deuxième film de la brésilienne Caru Alves de Souza (le premier, De menor, est inédit en France) a bien pour prénom Bagdad. Elle a 17 ans et partage son temps entre sa famille de sang (sa mère et ses sœurs) ou de cœur (les amis de sa mère, figures de la communauté LGBT fortes en gueule et en cœur) et la bande de skaters dont elle est la seule fille. Avec ses cheveux courts, ce garçon manqué dénote et détonne dans cette société brésilienne à dominante virile et oppressante (comme en témoigne le contrôle musclé d’un policier qui prend plaisir à humilier cette fille si peu féminine à ses yeux en la fouillant justement sans ménagement comme un garçon) pour celles et ceux qui refusent de se soumettre à ces codes ancestraux. Je m’appelle Bagdad traite donc de la question du genre mais sans se faire professoral. Il y a de la fantaisie à revendre dans ce récit initiatique entrecoupé de scènes dansées volontairement baroques pour laisser rêves, fantasmes et contes égayer la rude réalité. Caru Alves de Souza n’élude ici rien de ce qui constitue le fondement de la culture patriarcale dominante (blagues sexistes, remarques homophobes, drague lourde qui bascule dans la violence…) mais elle retourne chaque situation pour célébrer un girl power où l’union fait la force. Je m’appelle Bagdad se vit comme un exutoire, porté par l’énergie et le charisme de la débutante Grace Orsato qui fait oublier ces quelques dialogues trop scolaires et redondants avec ce que la cinéaste montre par ses images. Un cri d’espoir joyeux dans le Brésil de Bolsonaro.

Dernières News sur Je m'appelle Bagdad

Trois questions à la réalisatrice de Je m’appelle Badgad

Dans son premier long métrage, la brésilienne Caru Alves de Souza met en scène une jeune skateuse au fil d’un récit initiatique au cœur du Brésil violent de Bolsonaro. Interview-express

Je m'appelle Bagdad : un joyeux plaidoyer pour la solidarité féminine

Un récit initiatique bourré de fantaisie, dans le Brésil sexiste et homophobe de Bolsonaro.

Casting de Je m'appelle Bagdad