Passerez-vous la soirée avec Brad Pitt, Diane Kruger ou Daniel Auteuil ?

Le Choix de Première : Les adieux à la Reine de Benoît Jacquot  A l’aube de la Révolution française, Versailles continue de vivre dans l’insouciance et dans l’outrance. Quand la nouvelle de la prise de la Bastille arrive jusqu’au château, la Cour se vide. Tout le monde fuit, sauf Sidonie Laborde, favorite de Marie-Antoinette. Elle ignore pourtant qu’elle vit les derniers instants avec sa chère reine… Lors de sa sortie en salles, Première avait été enchanté par l’éblouissante reconstitution de Benoît Jacquot."Benoît Jacquot, réalisateur pop ? Vous lisez bien. Si Marie-Antoinette devait avoir une suite, ce serait Les adieux à la reine, qui commence là où finissait à peu près l’objet dandy-décadent de Sofia Coppola. Ce parallèle, audacieux en apparence, ne vaut pas tant pour la forme, très différente (aux plans composés et pastels de Marie-Antoinette répond le style nerveux et réaliste donné par la caméra à l’épaule de Jacquot), que pour l’esprit et la modernité du propos. Le thème principal des Adieux à la Reine, ce n’est pas la chronique de la fin d’une époque (subtilement décrite par la décrépitude des lieux et la fatigue des aristos), ni le portrait initiatique d’une vague intrigante, mais le rapport à la célébrité: comment être soi en vivant dans l’ombre d’une star, Marie-Antoinette étant perçue comme la première it-girl de l’histoire –Jacquot rejoint en cela Coppola. Un mot doux, un effleurement de peau venant de la Reine et Sidonie Laborde se sent pleinement vivante, comme une amoureuse. C’est à la fois une groupie et une esclave que son idole manipule à loisir, avec la cruauté des gens bien-nés. Cinéaste de la femme, Jacquot filme une Cour inédite, celle des alcôves et des cuisines, des patrons –de couture- et du crochet, pas moins fascinante que la Cour des grands hommes. Il filme surtout passionnément Léa Seydoux, de tous les plans. Dans le plus beau rôle de sa jeune carrière, l’égérie du cinéma d’auteur français rend admirablement compte de la dualité de Sidonie, jeune femme revêche et soumise à la fois. Face à elle, Diane Kruger incarne avec brio la perverse narcissique dans toute sa splendeur... et son horreur." Les adieux à la Reine sera diffusé sur Canal+ à 20h55                                                Ennemis rapprochés d’Alan J. PakulaUn jeune militant irlandais refugié aux Etats-Unis est chargé de récupérer en contrebande pour l’IRA une importante cargaison de missiles. Pour mener à bien sa mission, il prend une nouvelle identité, trouve refuge dans une famille irlandaise et cache ses activités. Mais à trop vouloir se cacher, on se dévoile bien souvent.Ennemis rapprochés, sorti en 1997, faisait s’affronter deux têtes d’affiche : Brad Pitt et Harrison Ford. Résultat, le film d’Alan J. Pakula avait bien fonctionné au box-office avec près de 1.3 millions d’entrées. A ne pas rater si vous aimez les thrillers ! Ennemis rapprochés sera diffusé sur NRJ12 à 20h50                                                 15 ans et demi de Thomas Sorriaux et François Desagnat Philippe vit aux Etats-Unis depuis 15 ans. Un jour, il décide de rentrer en France s’occuper de sa fille Eglantine. Lui veut retisser des liens. Elle a d’autres projets…Le sujet de 15 ans et demi porte bien entendu sur l’univers des ados. Les deux réalisateurs, également scénaristes, avaient choisi à l’époque Daniel Auteuil et Juliette Lamboley après de multiples auditions car ils n’avaient personne en tête lors de l’écriture du script. Le duo a fonctionné à l’écran pour un résultat tout en malice et en espièglerie. 15 ans et demi sera diffusé sur NT1 à 20h45 Le reste du programme TV c’est ici