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Arte fait l'événement ce soir en proposant les premières heures de cette mini-série, racontant l'ascension de Thomas Cromwell à la cour d'Henri VIII.

Un an après sa diffusion en Grande-Bretagne, la petite merveille Wolf Hall débarque à la télé française. Arte diffusera ce soir et la semaine prochaine, les six épisodes de cette mini-série événement, consacrée au personnage fascinant et terrifiant de Thomas Cromwell, homme politique machiavélique du XVI siècle, qui a joué un rôle majeur dans l'Histoire de l'Angleterre, l'amenant vers la révolution anglicane. Après la mort de Sir Thomas More, conseiller et chancelier du roi Henri VIII, Cromwell va lentement prendre sa place et gagner les faveurs du roi, en réussissant d'abord à annuler son mariage avec Anne Boleyn. Vous hésitez encore ? Voilà trois bonnes raisons de ne pas manquer l'événement Wolf Hall.

1. Il vient de rafler le Golden Globe de la meilleure mini-série


Le timing ne pouvait pas être plus parfait pour Arte. La chaîne franco-allemande diffuse le premier épisode de Wolf Hall, une semaine seulement après son sacre aux Golden Globes. En effet, le dimanche 10 janvier dernier, à la surprise générale, les journalistes de la Foreign Press Association décernaient le prix de la Meilleure mini-série de l'année 2015 à cette production anglaise méconnue, au nez et à la barde du grandissime favori, Fargo ou du très pop American Horror Story : Hotel. Voilà qui devrait déjà travailler votre curiosité.

2. Une passionnante et splendide histoire politique

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Le souverain Henri VIII a souvent inspiré le petit monde des séries. On se souvient par exemple des Tudors, qui racontait surtout les affaires amoureuses et autres extravagances de la cour de l'époque. Mais Wolf Hall se veut moins "people" et beaucoup plus intimiste. Adaptée du livre à succès Bring Up the Bodies, signé Hilary Mantel (qui a été récompensé du très prestigieux Man Booker Price en 2012), la mini-série se regarde comme une House of Cards de la renaissance. Qui plus est, la BBC a donné au réalisateur Peter Kosminsky les moyens de signer une oeuvre splendide sur le plan esthétique, grâce à ses somptueux costumes, ses décors magnifiques et une douce lumière qui imprime à chaque instant l'ambiance du XVIe Siècle. Une telle qualité est rare sur le petit écran.

3. Un casting absolument bluffant

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Si vous ne connaissez pas encore Mark Rylance, vous allez être bluffé. L'acteur britannique de 56 ans se fait connaître du grand public, sur le tard. Formé à la Royal Academy of Dramatic Art, c'est avant un tout un homme de théâtre, un acteur Shakespearien. Mais en 2015, il fait montre de tout son talent et explosedans l'excellent thriller de Spielberg, Le Pont des Espions, qui lui a valu une nomination aux Golden Globes. Dans Wolf Hall, il incarne un Thomas Cromwell à la fois inquiétant et fascinant. Face à lui, on retrouve l'ancienne star de Homeland, Damien Lewis, dans la peau du roi Henri VIII. Jonathan Pryce (le nouvel épouvantail de Game of Thrones), Mark Gatiss (acteur/scénariste de Doctor Who et Sherlock) et le Français Mathieu Amalric (Quantum of Solace, Le Scaphandre et le papillon, Belles Familles...) complètent ce casting époustouflant.

Les trois premiers épisodes de Wolf Hall seront à voir ce soir, sur Arte, à partir de 20h50. Les trois derniers seront proposés jeudi prochain.