Cristian Mungiu
Abaca

Il sera accompagné de nombreux acteurs et cinéastes, dont Camélia Jordana.

Cette année, la Semaine de la critique aura lieu du 7 au 15 juillet, durant le Festival du Cannes, dont elle est une section parallèle. La sélection des films sera dévoilée en ligne le 7 juin. D'après le site officiel, cette 60ème édition sera présidée par le cinéaste roumain Cristian Mungiu.

 

 

Mungiu remettra plusieurs prix : le Prix Nespresso pour le meilleur long métrage, le Prix Fondation Louis Roederer de la Révélation au meilleur comédien ou la meilleure comédienne et le Prix Découverte Leitz Ciné du court métrage. Il sera accompagné de la comédienne et chanteuse Camélia Jordana (lauréate du César du Meilleur Espoir Féminin en 2018 pour son rôle de Neïla Salah dans Le Brio), de la productrice Didar Domehri (Les Filles du soleil), qui a notamment travaillé avec Eva Husson et Laurent Cantet, de Michel Merkt, consultant, producteur de Nadine Labaki, Maren Ade, Xavier Dolan, David Cronenberg ou encore Paul Verhoeven et de Karel Och, directeur artistique du Festival International du Film de Karlovy Vary et membre de la FIPRESCI.

Le cinéaste de 53 ans est un habitué du Festival de Cannes. Avec cinq longs métrages à son actif, il reçoit la Palme d'Or en 2007 (il est le premier cinéaste roumain à recevoir ce prix), pour son film 4 mois, 3 semaines, 2 jours, qui suit une jeune étudiante qui cherche à avorter sous le régime dictatorial communiste du président Nicolae Ceaușescu. Il reçoit aussi le Prix du Scénario pour Au-delà des collines ainsi que le Prix de la mise en scène cannois pour Baccalauréat.

Mungiu représente souvent son pays dans ses films, ainsi que les conditions de vie auxquelles la population est soumise. Avec d'autres cinéastes roumains comme Cristi Puiu et Corneliu Porumboiu, il est très engagé dans la création artistique en Roumanie : "Nous avons créé une association de jeunes cinéastes. J’ai passé un temps fou au Parlement, au Ministère de la Culture, pour que la loi sur le financement des films soit revue. Nous n’avons pas totalement gagné, mais il y a aujourd’hui assez de fonds pour que nous puissions tourner nos filmsEt je crois que c’est ce qui fait de nous une génération. Quatre ou cinq cinéastes par an peuvent désormais tourner un premier film !"

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