Cette semaine au cinéma, vous pourrez revisiter un conte de votre enfance avec Le Chaperon rouge, basculer dans la Science-fiction avec Source Code, vous amuser avec La Croisière, ou retrouver Daniel Auteuil dans La Fille du puisatier.Choix numéro 1 : Le Chaperon rouge, de Catherine Hardwicke, avec Amanda Seyfried et Gary OldmanSynopsis : Dans une histoire inspirée d’un célèbre conte de fées, une adolescente se retrouve en grand danger quand son village décide de chasser les loups garous qui terrorisent la population à chaque pleine lune. Dans un endroit où tout le monde a un secret et est suspect, notre héroïne doit apprendre à suivre son cœur et trouver en qui elle peut avoir confiance.Pas de critique pour ce film.Bande-annonce : Choix numéro 2 : Source Code, de Duncan Jones, avec Jake Gyllenhaal, Michelle MonaghanSynopsis : Colter Stevens se réveille en sursaut dans un train à destination de Chicago. Amnésique, il n’a aucun souvenir d’être monté dedans. Pire encore, les passagers du train se comportent avec lui avec familiarité alors qu’il ne les a jamais vus. Désorienté, il cherche à comprendre ce qui se passe mais une bombe explose tuant tout le monde à bord.Colter se réveille alors dans un caisson étrange et découvre qu’il participe à un procédé expérimental permettant de se projeter dans le corps d’une personne et de revivre les 8 dernières minutes de sa vie. Sa mission : revivre sans cesse les quelques minutes précédant l’explosion afin d’identifier et d’arrêter les auteurs de l’attentat. A chaque échec, les chances de pouvoir revenir dans le passé s’amenuisent.Alors qu’il essaie d’empêcher l’explosion, ses supérieurs lui apprennent qu’un deuxième attentat est en préparation en plein cœur de Chicago et qu’il ne s’agit plus de protéger les quelques passagers du train mais la ville toute entière. La course contre la montre commence…La critique de Première : Source Code est un faux blockbuster dont le scénario a été dynamité par Duncan Jones, le fils doué de David Bowie. En bon fan de Philip K. Dick, il simule les conventions d'un genre calibré pour proposer un remake de son premier long-métrage, Moon, en amplifiant la dimension parano et la solitude lunaire. L'autre bonne surprise, c'est Jake Gyllenhaal, qui se métamorphose en avatar adulte de Donnie Darko en reprenant le costume du superhéros paumé dans les limbes de la 4e dimension. A l'arrivée, un vrai retour vers le futur, où, comme dans le film culte de Richard Kelly, l'amour et le libre arbitre ne sont que des trompe l'oeil.Bande-annonce : Choix numéro 3 : La Croisière, de Pascale Pouzadoux, avec Marilou Berry, Nora ArnezederSynopsis : La Méditerranée n'est pas forcément un long fleuve tranquille : c'est ce que quatre femmes vont découvrir en embarquant pour une croisière de rêve sur le Fantasia. Entre pétages de plomb, fous rires, délires, remises en question, cours de tango et rencontres mystiques, cette grande traversé va leur révéler de nouveaux horizons, pleins de surprises, d'amour et surtout, d'amitié.Pas de critique pour ce film.Bande-annonce :Choix numéro 4 : La Fille du Puisatier, de Daniel Auteuil, avec Daniel Auteuil, Kad MeradSynopsis : En coupant à travers champs pour aller porter le déjeuner à son père, Patricia rencontre Jacques. Elle a dix-huit ans, il en a vingt-six. Elle est jolie, avec des manières fines de demoiselle ; il est pilote de chasse et beau garçon. Un peu de clair de lune fera le reste à leur seconde rencontre. Il n’y aura pas de troisième rendez-vous : Jacques est envoyé au front.Patricia attendra un enfant de cette rencontre. Les riches parents du garçon crieront au chantage, Patricia et son père, le puisatier, auront seuls la joie d’accueillir l’enfant. Une joie que les Mazel leur envieront bientôt et chercheront à partager, car Jacques est porté disparu…La critique de Première : Les dialogues et la structure du film original de Pagnol sont respectés quasiment à la lettre. La reconstitution est minutieuse, pas une seule olive ne manque à la daube provençale... Et c'est bien là le problème. En 1940, Pagnol ancrait son film ans une réalité sociale contemporaine. Soixante-dix ans plus tard, c'est Disneyland-en-Provence, animé par des comédiens désincarnés. Si Auteuil, impeccable de dignité, a l'intelligence de ne pas singer Raimu, Kad Merad et son sourire figé font regretter Fernandel, Darroussin cherche son accent quand Astrid Bergès-Frisbey, elle, ne trouve jamais son jeu.Bande-annonce : La suite des sorties de la semaine, c'est ici !