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Le long-métrage sud-coréen s'accompagne d'un film d'animation choc.

Sorti cet été au cinéma, Dernier train pour Busan a fait un carton en Corée du Sud et marqué les amateurs de films de zombies grâce à son rythme fou (pas seulement parce-que les morts-vivants y courent très vite !) et son sous-texte politique intéressant, à tel point que plusieurs remakes sont actuellement à l’étude. Extrait de notre critique : "Avec Zombie, George Romero faisait d’un centre commercial américain le miroir de la société de consommation. 38 ans après, pour brocarder la course au profit individualiste du capitalisme moderne, Yeon Sang-Ho embarque les zombies dans un TGV sud-coréen. L’humanité est résumée aux passagers du train, façon Snowpiercer, avec ses différentes classes sociales qui pour survivre, s’affrontent, et s’entraident parfois."


Le remake américain du Dernier train pour Busan sera produit par Gaumont

Sorti en blu-ray en fin de semaine dernière, le film de Sang-ho Yeon est toujours aussi efficace, et il est surtout proposé avec son "préquel" Seoul Station, un film d’animation du même metteur en scène. Si le reste des bonus n’a pas grand intérêt -un making-of de Busan sans aucun zombie (!) + une courte featurette- la présence du long-métrage animé justifie largement l’achat. Dans la capitale de la Corée du Sud, l’épidémie qui transforme les humains en zombies se propage également à grande vitesse, démarrant dans les classes sociales les plus pauvres et "remontant" vers les riches. Mendicité, prostitution, violence des autorités envers la population… Le réalisateur livre une critique sociale glaçante et absolument captivante de son pays, qui frappe encore plus fort que Busan. Extrait :